Qui est mon illustratrice ?

En cette époque où l’on nous prédit un avenir sous le signe des I.A., je me fais un point d’honneur de rester fidèle à une illustratrice humaine.
D’abord, pour les échanges et interactions plus riches qu’avec une simple machine, et surtout pour la qualité du travail final.

Mais, me diriez-vous, en quoi une illustratrice peut-elle être utile à un écrivain ?
Écrire ne veut pas dire absence d’images. Je travaille beaucoup en m’inspirant d’images pour les descriptions, l’aspect physique des personnages, etc. Mais, à l’instar d’un de mes livres (Souvenirs d’un monde oublié (2025)), je peux illustrer certaines parties d’un récit avec des images, si elles sont intégrées et justifiées dans le récit.

Mais le travail le plus important reste celui réalisé sur la couverture du livre lui-même.
Une couverture doit attirer l’œil, donner envie de prendre le livre, de l’ouvrir et… de l’acheter.
Une I.A. ne peut comprendre ni réaliser une œuvre répondant à ces exigences, actuellement.
Et même si un jour elle en est capable, se pose alors la question de la légalité et de la moralité de l’usage d’une image générée par I.A.
Cette dernière prenant comme source des images déjà existantes, se pose donc la question des droits d’auteur.
Faire appel à une illustratrice est, de fait, non seulement une évidence, mais aussi une démarche indispensable.

J’ai la chance d’avoir dans mon entourage une excellente illustratrice qui m’accompagne, me conseille et travaille pour moi depuis des années ; elle est également la collaboratrice de mon éditeur, D.E.H.


Soline Augris, mon illustratrice donc, a suivi des études dans une école d’art réputée, où elle s’est découvert un fort intérêt pour l’animation.
Son film de fin d’études, Emmy, s’est depuis illustré et a été récompensé dans de nombreux festivals à travers le monde.

Si elle travaille depuis dans ce milieu de l’animation (elle a en particulier collaboré à la série animée Compostman et moi pour France TV), elle ne dédaigne pas, à l’occasion, revenir à la source et signer des couvertures de livres.


Son travail sur mes différentes couvertures a évolué avec le temps.

Sur « Soleil de sang« , elle fut une conseillère visuelle, en particulier sur l’intégration du soleil dans la silhouette.

Sur « Liparis 312« , elle a travaillé sur l’intégration de la planète sur une simple photographie de bord de mer (que j’avais moi-même réalisée).

Sur « Les invisibles« , à partir d’un visuel que j’avais moi même créé, elle apporta sa touche personnelle afin d’améliorer la couverture et la rendre plus percutante. Elle a travaillé en particulier sur les ombres et le rendu de la ville.

Sur « Mileva » enfin, elle eut carte blanche pour créer la couverture à 100% : illustration et textes….

Sur « Souvenirs d’un monde oublié« , sa liberté fut également totale, illustration et texte.


Que ce soit sur « Mileva » ou sur « Souvenirs d’un monde oublié« , le résultat final a dépassé mes espérances. Elle a su créer une parfaite illustration, visuellement riche et accrocheuse, et toujours en lien avec le livre.

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